Au cours des derniers mois, j’ai travaillé en étroite collaboration avec le personnel de l’ABO pour développer et offrir un appui productif à nos membres et renforcer notre élan collectif pour l’avancement de l’égalité entre les sexes au sein de la profession. Maintenant, à la moitié de mon mandat comme présidente de l’ABO, je me prends à réfléchir à l’énormité et à l’importance de cet objectif.
Depuis que je rencontre une vaste gamme de professionnels pour discuter avec eux des façons dont s’articulent les rôles et stéréotypes genrés dans nos milieux de travail et nos sociétés, ce qui se démarque systématiquement et que je remarque, c’est que les avocats ont là une excellente occasion de mener le changement.
Lors de toutes ces conversations, que ce soit lors d’événements de l’ABO, dans les facultés de droit, avec le secteur de la justice et au-delà, comme dans des dialogues avec des membres de l’ABO, je suis saisie par l’intérêt débordant et l’engagement que suscite dans notre profession, peu importe le sexe, la considération des facteurs liés à l’environnement, aux attitudes et à la société qui ont perpétué la pensée genrée au fil des ans, que l’on veut bien sûr corriger.
Si notre profession est ancrée dans la tradition, je crois que nous pouvons aussi ouvrir la voie vers de meilleurs horizons. Comme juristes, nous avons été spécialement formés, équipés des compétences requises pour évaluer l’équité, raisonner logiquement et trouver et mettre en œuvre des solutions. Comme organisation, l’ABO a pour rôle d’offrir des manières pratiques et productives d’aider les avocats à jouer leur rôle à part entière au sein de la profession.
De discussions sur la question des écarts salariaux à l’offre de nos programmes de formation continue, en passant par l’accueil d’une série de cercles de solution et la célébration des champions de l’égalité entre les sexes au sein de notre profession, je vois les juristes de l’ABO s’attaquer directement aux problèmes en créant de la sensibilisation, en favorisant les occasions de discussion et en travaillant pour trouver et mettre en œuvre des solutions pratiques, en temps réel.
Par le passé, les questions d’égalité ont pu être perçues comme impopulaires ou tout simplement trop énormes pour être résolues, mais en ce moment, je ne vois qu’occasions et progrès. Je vois des juristes, des professionnels du droit de tous les sexes et de tous les horizons, qui écoutent, se retroussent les manches et font ce qu’il faut pour s’assurer que notre profession est au sommet de sa forme.
Je suis fière du travail collectif que nous réalisons pour faire progresser l’égalité entre les sexes dans notre profession. Je vois une profession qui, un jour, sera un modèle d’égalité, d’inclusion et de réussite. Nous poursuivrons, sans doute, sur notre lancée.