En prenant la tête de l’ABO en septembre 2021 — avec une grande excitation et une détermination inébranlable à aider les membres à tirer parti de leur lien avec les avocats de huit régions provinciales et à cultiver des liens plus profonds dans les collectivités qu’ils et elles servent — j’ai dit qu’après mon année présidentielle, « si je parviens à donner un petit quelque chose en retour à une association qui m’a tant donnée, je serai heureuse. » Lorsque le moment est venu, comme le destin (ou le processus de nomination astucieux qui a vu notre président entrant devenir juge de la CSJ) l’aurait voulu, on m’a demandé de donner un petit quelque chose de plus : six mois de plus.
Si j’étais heureuse ? Stupéfaite serait plus précis. Étais-je prête à me lancer ? Une fois que j’ai obtenu le soutien de mon cabinet incroyablement encourageant et accommodant, j’étais à fond dedans. Avec une expérience de première main des nombreuses façons dont les membres de l’ABO se mettent au service du bien commun — y compris la future présidente de l’ABO, Kelly McDermott, qui a accepté de commencer son mandat six mois plus tôt, et la présidente sortante, Charlene Theodore, qui a accepté de rester plus longtemps dans son rôle — j’ai volontiers suivi cet exemple collectif de sacrifice et de service communautaire.
Nous formons une collectivité de juristes qui font ce qui est nécessaire et qui s’adaptent en fonction de la situation. Quelques exemples récents me viennent à l’esprit.
J’ai eu l’honneur de décerner une nouvelle reconnaissance de l’ABO pour l’accès à la justice à deux avocates de premier plan de la région du Sud-Ouest qui incarnent l’engagement de toute une carrière envers l’accès à la justice : Jasminka Kalajdzic, professeure à l’Université de Windsor, directrice fondatrice de la Class Actions Clinic de la faculté de droit de Windsor et autrice dont les recherches sur les questions d’accès à la justice au Canada sont parmi les meilleures ; et la juge Mary Jo Nolan, médiatrice et arbitre qui a travaillé pendant 15 ans pour défendre la protection de l’enfance avant de devenir avocate, et qui a été la première femme maître de gestion des cas en Ontario et la première femme juge à être nommée à la CSJ du comté d’Essex.
Les deux lauréates démontrent le rôle essentiel que jouent les avocats dans l’égalisation des chances, en veillant à ce que chacun ait la possibilité d’accéder au système juridique et de faire valoir ses droits.
J’ai été particulièrement heureuse de rendre hommage à Mary Jo Nolan lors de la toute nouvelle Conférence juridique de l’Ontario (anciennement l’Institut de l’ABO) au milieu d’amis, de parents et de collègues qui ont été inspirés et touchés par son travail.
La Conférence juridique de l’Ontario, rebaptisée et reconfigurée, a attiré des centaines de personnes au Centre de conférences de l’ABO pour profiter de deux programmes complets — un pour le droit de la famille, des fiducies et des successions et un pour le droit municipal, de l’urbanisme et de l’environnement. Les deux programmes ont présenté les idées pratiques, l’expertise diversifiée et la dissection utile des derniers développements et des tendances émergentes que l’on attend de la programmation de l’ABO, ainsi que les possibilités accrues d’interaction porteuse de sens, de création de réseaux et de divertissement que l’Association est devenue experte à fournir, le tout dans une expérience de conférence optimale et inclusive pour les participants en personne et en ligne.
L’adaptabilité et l’anticipation sont au cœur de notre initiative actuelle d’Innovateur en résidence, dirigée par Mante Molepo, membre du Conseil provincial : un accélérateur de carrière conçu pour donner aux avocats autochtones et racisés en début et en milieu de carrière les compétences et la formation dont ils ont besoin pour progresser dans trois domaines émergents du droit — intelligence artificielle, l’ESG et les technologies financières. Pendant huit semaines — à partir de cet été — les accélérateurs participeront à un développement professionnel substantiel et auront accès à des occasions dans ces domaines, en apprenant directement des praticiens qui s’engagent pour augmenter la diversité, la force, l’ingéniosité et l’inclusivité dans leurs secteurs.
Alors que je passe au poste de présidente sortante, je serai toujours reconnaissante aux généreux membres de l’ABO, à notre Conseil provincial et à notre conseil d’administration industrieux, ainsi qu’à notre personnel entreprenant, qui m’ont permis de faire la différence et d’être à la hauteur de la réputation de l’Association en matière de résilience et de service inébranlable.