Après avoir été admise au barreau en 2007, je me suis immédiatement impliquée dans la division des jeunes juristes de l’ABO et j’ai participé à de nombreux événements en tant que nouvelle avocate. Outre l’excellent développement professionnel que j’ai reçu, j’ai noué des liens incroyables avec plusieurs avocats à tous les stades de leur carrière et dans différents domaines de pratique. Il s’agissait d’avocats que je n’avais aucune raison de rencontrer sans l’ABO. Ces contacts se sont transformés en mentorat et en soutien essentiels qui ont perduré tout au long de ma carrière.
Q. Quel est le conseil professionnel que vous auriez aimé recevoir au début de votre carrière ?
J’aurais aimé savoir, dès le début de ma carrière, qu’il n’y a pas qu’une seule voie pour réussir dans la profession juridique et que la réussite ne signifie pas que l’on doive se sacrifier ou sacrifier sa famille. Dans mon cabinet, j’ai adopté une approche plus collaborative et axée sur l’équipe pour servir nos clients. Cela permet à chacun d’avoir une vie en dehors du travail et de savoir que lorsque la vie l’exige ou que les choses deviennent difficiles, vous vous soutiendrez mutuellement et le travail sera fait. J’espère que les nouveaux avocats de notre profession ne ressentiront pas l’incroyable pression que j’ai ressentie en tant que jeune femme avocate pour choisir entre le travail et la vie.
Q. Lorsque notre président alors entrant a été nommé à la magistrature en 2022, vous avez appris que votre mandat de présidente commencerait six mois plus tôt que prévu. Qu’avez-vous ressenti en apprenant cette nouvelle ?
En dehors de la panique pure et simple, j’ai été absolument ravie de la nomination du juge Agarwal. Il apporte à la magistrature de grandes connaissances, de la sagesse et de l’empathie. J’ai également été extrêmement reconnaissante que Karen Perron ait accepté de rester à la présidence pour une période supplémentaire de six mois. Cela m’a donné l’occasion de développer mon mandat et de m’imprégner du mentorat essentiel qu’elle m’a patiemment et gracieusement offert.
Q. Votre mandat présidentiel sera axé sur le soutien des membres dans les moments difficiles. En quoi cela est-il important pour vous ?
Comme beaucoup de nos membres, je suis une avocate qui s’efforce de trouver un équilibre entre une pratique juridique extrêmement chargée et sa vie. Je suis une mère célibataire, une aidante et j’ai personnellement dû faire face à des handicaps sous-jacents. La pandémie et certaines crises majeures de la vie n’ont fait qu’amplifier cette lutte et m’ont laissé un sentiment d’épuisement et de dépression profonde. Pourtant, j’ai réussi à tenir bon. Non pas parce que je suis exceptionnellement forte ou résiliente, mais parce que j’ai bénéficié de soutien. Un soutien essentiel était, et reste, l’ABO. La magie de l’ABO réside dans le fait qu’elle fait le lien entre le personnel et le professionnel, et ma plateforme mettra en évidence et centralisera ce travail important par l’entremise d’initiatives comme le soutien par les pairs, l’éducation/les ressources et le soutien individuel des membres.
Q. En août 2024, qu’espérez-vous pouvoir dire au sujet de votre année à la présidence ?
Au cours de mon mandat, l’ABO mettra en évidence, développera et centralisera les outils destinés à soutenir les membres dans les moments difficiles. J’espère que d’ici août 2024, tous les membres qui ont besoin de soutien dans la vie se tourneront vers l’ABO et trouveront exactement ce dont ils ont besoin pour endurer, s’adapter et prospérer.
Q. Terminons par quatre questions rapides…
- La personne vers qui vous vous tournez pour des conseils ? Mes parents. Toujours mes parents. Mon père, pour des conseils sur ma pratique du droit, et ma mère, pour des conseils sur à peu près tout le reste.
- Votre air de karaoké ? Eye of the Tiger. Malheureusement, les membres du Conseil de l’ABO ont été soumis à mon interprétation à plus d’une occasion et j’ai bien l’intention de le faire à nouveau cette année. Mes sincères excuses prospectives.
- L’activité dominicale idéale ? La course à pied. J’ai commencé à courir plus tard dans ma vie, en réponse à un handicap sous-jacent. La course m’a permis de me renforcer physiquement face à un handicap imprévisible et m’a procuré un espace mental que je ne trouve nulle part ailleurs.
- Le superpouvoir que vous aimeriez le plus posséder ? Prédire l’avenir. Comme beaucoup d’avocats, j’aime être préparée.