Que nous ayons quitté le monde universitaire il y a cinq ou vingt-cinq ans, que nous revivions l’attente du premier jour à travers nos propres étudiants en herbe ou que nous ne nous souvenions que faiblement du calcul délicat du choix des places à la cafétéria, aucun d’entre nous n’est à l’abri de l’énergie sous haute tension de la rentrée à cette époque de l’année. Le mois de septembre nous plonge dans des possibilités électrisantes qui nous incitent à réfléchir et à nous ressaisir.

Alors que je m’apprête à parler à des étudiants et étudiantes en droit enthousiastes et à des candidats et candidates au PPD dans des facultés de tout l’Ontario au cours de cette période d’orientation exaltante, je repense aux conseils que j’ai reçus lorsque j’étais à leur place… les bons, les mauvais, les prévoyants et les absents — un exercice auquel je ne suis pas seule à me livrer en ce début d’année scolaire.

Il me semble qu’il y a certaines leçons que nous ferions bien de revoir, même au cours de notre carrière juridique. Il est facile d’être tellement occupés — une fois que nous nous sommes établis dans la pratique, que nous avons progressé dans notre domaine, que nous avons assumé une liste de clients, d’affaires ou de responsabilités en expansion rapide — que nous nous retrouvons à fonctionner en pilote automatique et à perdre de vue certaines questions fondamentales pour notre succès et notre satisfaction.

• Êtes-vous là où vous voulez être ? Nous conseillons aux étudiants en droit d’éviter de se fixer des objectifs trop tôt au lieu de garder l’esprit et l’œil ouverts aux possibilités d’exercice. Si le chemin que vous avez tracé vous a conduit à un endroit qui ne vous satisfait plus, il n’est pas trop tard pour changer de cap — avec un nouveau rôle, un nouvel employeur, un nouveau domaine d’activité ou un nouvel environnement. L’ABO propose un large éventail de programmes de FPC qui ouvrent la voie à des domaines émergents ou alternatifs et vous permettent d’acquérir les compétences et la confiance dont vous avez besoin pour poursuivre une nouvelle orientation professionnelle et interagir avec des avocats qui ont vécu des transitions similaires.  
• Recevez-vous le soutien dont vous avez besoin ? Notre travail juridique n’est qu’une facette de notre vie — nous avons tous des intérêts et des priorités contradictoires, nous luttons tous pour trouver un équilibre et nous rencontrons tous des pressions personnelles et professionnelles inattendues. L’ABO crée sans cesse de nouveaux services pour servir les juristes dans leur ensemble et les aider à survivre, à s’adapter et à prospérer quoi qu’il arrive. Le dernier en date est notre réseau de soutien par les pairs, qui vous met en contact avec une collectivité inclusive, engagée et empathique ayant une expérience similaire à la vôtre, et qui se soutient mutuellement lorsque le travail et la vie sont difficiles. Accédez à des ressources vitales, à des articles et à de l’engagement, et envisagez de participer à notre première réunion de soutien par les pairs, pour notre nouveau réseau d’avocats vivant avec un handicap, le 14 septembre.
• Vous amusez-vous ? La pratique du droit est un travail complexe et exigeant, aux conséquences importantes, qu’aucun d’entre nous ne peut se permettre de prendre à la légère. Cela dit, nous avons tous besoin de trouver un peu de joie dans une carrière et une profession dans lesquelles nous nous engageons quotidiennement. Si l’excitation a disparu, il est peut-être temps de se rapprocher de ses pairs pour comparer vos notes avec ceux qui comprennent ces hauts et ces bas. S’impliquer dans votre section — participer aux conversations et aux séries d’appels sur la jurisprudence — peut raviver votre passion pour votre domaine d’activité. Et prendre part à des événements sociaux, comme le club de lecture de l’ABO ou l’événement annuel organisé dans le cadre du Festival international du film de Toronto, vous permet de ressentir l’effet revigorant de la camaraderie tout en vous engageant avec votre cohorte autour d’intérêts autres que le droit.

Prenez le temps de vous rappeler ce que votre collectivité de l’ABO vous offre — et ce que vous pouvez lui offrir. Parfois, le coup de pouce dont nous avons besoin consiste simplement à rendre ce que nous avons appris, expérimenté et réalisé — à rendre le mentorat et l’amitié que nous avons reçus.