Lorsque je m’adresse à des étudiants — une occasion que je saisis aussi souvent que possible —, je parle, bien sûr, des avantages tangibles de l’appartenance à l’ABO en matière de développement de carrière, mais je souligne également l’impact moins quantifiable, mais peut-être encore plus durable de l’engagement au sein de cette collectivité.
Lorsque nous commençons notre parcours juridique, il y a beaucoup d’avocats éblouissants, plus grands que nature, que nous admirons — ceux dont les carrières, les capacités et les réalisations nous inspirent et, souvent, nous laissent bouche bée. Les occasions d’apprendre de ces meneurs et d’avoir accès à leurs idées et à leur expertise — par l’entremise des programmes de FPC de l’ABO, des séries de tribunes téléphoniques, des dîners de remise de prix ou des articles — nous aident à devenir des avocats plus avisés et mieux informés.
Les occasions de rencontrer ces leaders du droit et d’interagir avec eux — de discuter avec eux, de rire avec eux, voire d’apprendre à leurs côtés — dans le cadre de clubs de lecture de l’ABO, de démonstrations culinaires, d’événements de mentorat ou de célébrations culturelles, nous aident à devenir des juristes plus confiants et plus satisfaits. Nous nous rappelons que, quelles que soient l’expérience, les réalisations ou la prestance des membres de notre cohorte, nous sommes tous, en fin de compte, des personnes. Des personnes qui servent leurs clients au mieux de leurs capacités avec un air assuré et imperturbable, mais des personnes qui ont aussi une myriade d’intérêts non juridiques, une vie personnelle trépidante et de nombreux moments de doute.
Cette réalité est au cœur de l’approche de l’ABO, qui entend servir l’avocat sous toutes ses facettes, mais c’est aussi un réel réconfort, je pense, pour ceux qui pensent qu’il existe une telle chose qu’une carrière parfaite — une série de victoires vers la domination d’un domaine — alors que la vérité est que nous connaissons tous des revers, des défaites et des embarras qui nous rendent meilleurs à long terme… et qui nous permettent d’acquérir une plus grande résilience et une plus grande facilité de relation. Et le fait de compatir avec d’autres personnes qui ont marché dans nos chaussures fait partie de la façon dont nous prenons du recul et grandissons.
Il y a assez de choses dans le monde pour nous décourager et nous tirer vers le bas — l’ABO est l’endroit où nous venons pour être soutenus et construits par ceux qui compatissent et comprennent.
Dans mon dernier message de 2022, je lance cet appel à tous les membres dévoués de cette profession exigeante et gratifiante : ne soyons pas nos propres pires critiques. Jetez un coup d’œil à ce message vidéo des membres de la première équipe de direction entièrement féminine de l’ABO, à l’occasion du Mois de l’histoire des femmes, et vous trouverez un thème dans les « conseils à mon nouveau moi dans la profession » : soyez moins dur envers vous-même et plus doux ; faites-vous confiance et soyez fidèle à vous-même ; ralentissez et investissez autant dans votre bien-être personnel que dans votre carrière. Ce sont là de sages conseils pour chacun d’entre nous, quel que soit notre âge ou le stade de notre carrière.
Je vous souhaite de passer des fêtes où vous pourrez célébrer vos triomphes et vous débarrasser de vos doutes. Je vous souhaite également une nouvelle année heureuse, pleine d’espoir et épanouissante.