Dans le dernier numéro de JUST., j'ai rédigé un article au sujet de quatre organisations qui se sont engagées à œuvrer à l'établissement d'une société plus propre, plus sûre, plus saine et plus juste. Ainsi que je l'ai déclaré, j'espère que cela encouragera nos membres à poursuivre leur engagement envers l'amélioration des communautés auxquelles nous appartenons. Ce mois-ci, au lieu de parler des avocats aidant d'autres groupes, je voudrais m'exprimer au sujet des avocats aidant d'autres avocats.
À la réunion mi-hivernale de l'Association du Barreau canadien en février, le conseil de l'ABC a reçu les résultats d'un sondage révélant qu'un avocat sur quatre souffrait d'épuisement professionnel, ainsi que d'anxiété, de stress ou de dépression liés à leur travail. J'ai été surpris par la fréquence élevée de stress lié au travail qui a été rapportée.
L'ABC et ses sections ont des programmes d'assistance en place pour aider, de manière confidentielle, les avocats qui souffrent de problèmes liés au stress. En Ontario, nous avons établi le Ontario Bar Assistance Programme qui, en 2007, est devenu le Ontario Lawyer's Assistance Program ou OLAP. Depuis janvier, la Law Society et LawPro ont cessé le financement de l'OLAP et ont mis en place un nouveau programme d'assistance. Au cœur de ce nouveau programme et de ses prédécesseurs se trouve l'assistance entre pairs par le biais d'un réseau d'avocats volontaires. Il s'agit là d'un exemple éloquent des « avocats à l'aide des avocats ».
Nous pouvons faire plus en nous entraidant à faire face au stress considérable lié à notre profession en inversant la perception que les avocats doivent être forts et qu'en reconnaissant l'existence de problèmes d'anxiété et de stress, nous sommes faibles et donc de mauvais avocats. Nous ne devons pas craindre de demander de l'aide nous-mêmes et nous devons encourager nos collègues, nos associés, nos étudiants, nos partenaires et notre personnel à demander de l'aide lorsque le besoin s'en fait sentir. Ainsi, Michele Hollins, deuxième vice-présidente de l'ABC veut faire du bien-être la pierre angulaire de sa présidence dans deux ans.
L'Association du Barreau de l'Ontario est au cœur des « avocats à l'aide des avocats ». Voici quelques autres exemples :
Les membres de l'ABO participent à l'effort national de l'ABC de penser à l'avenir de la pratique du droit. Cette initiative va aider les avocats à s'adapter à l'évolution des attentes des clients et nous aidera à comprendre comment nous devons modifier notre façon de fournir des services juridiques. « Les avocats à l'aide des avocats » afin de mieux servir nos clients.
L'ABO a présenté 125 programmes de formation continue, avec plus de 6 775 inscrits à ce jour en 2012-2013. « Les avocats à l'aide des avocats » afin de devenir de meilleurs avocats.
Nous allons présenter nos récompenses de service distingué, de volontariat et de section ce printemps pour célébrer l'excellence de nos membres. « Les avocats à l'aide des avocats » en célébrant leurs réalisations et en se stimulant mutuellement à viser les sommets.
L'Association du barreau de l’Ontario a lancé sa campagne de communication « Pourquoi j'ai fréquenté la faculté de droit » à l'institut de l'ABO le 7 février 2013 (Voir Pourquoi j'ai fréquenté la faculté de droit dans le numéro de février 2013 de JUST.)). Elle a attiré l'attention des médias avec un article à la une du Globe and Mail et des entrevues sur CTV, CBC et la radio de la CBC. Une semaine plus tard, elle a été présentée au Conseil de l'ABC lors de la réunion mi-hivernale. Elle a été bien accueillie avec pas moins de six autres sections provinciales qui ont exprimé leur intérêt à l'adaptation de la campagne à leurs provinces respectives. La campagne vise à encourager nos membres à s'exprimer sur les contributions importantes des avocats dans leur communauté, et ce faisant, au fil du temps, à peut-être améliorer la façon dont les avocats sont perçus par le public. La campagne n'est pas vraiment conçue pour attendrir l'opinion publique et endiguer la prolifération des blagues de mauvais goût sur les avocats, mais au contraire, tel qu'indiqué, pour encourager nos membres à parler de la nature de notre travail et de la portée du bon travail que nous faisons pour nos communautés. À tout le moins, j'espère que cela nous rendra plus fiers de ce que nous faisons pour résoudre les problèmes de nos clients et fera de nous des collaborateurs importants dans l'amélioration des communautés dans lesquelles nous vivons. À ses débuts, la campagne était axée sur l'encouragement des avocats à se rappeler pourquoi ils ont fréquenté la faculté de droit et de parler de leurs aspirations, à ce moment de leur vie. « Les avocats à l'aide des avocats » en racontant leurs histoires et en s'encourageant mutuellement dans le travail qu'ils font.
Je vous encourage tous à vous rendre sur http://whyiwenttolawschool.ca/members/login.aspx?lang=fr-FRet à suivre les instructions pour ajouter votre histoire aux centaines voire aux milliers d'autres auxquelles nous nous attendons dans les mois à venir..